You are currently viewing J’attends toujours le printemps de Robert Doisneau

Robert Doisneau, J’attends toujours le printemps, Lettres à Maurice Baquet, Babel, 2020, 128 pages, 6€70

On connaît tous le fameux Baiser devant l’Hôtel de ville de Paris de Doisneau. Cette photographie est devenue iconique, comme des dizaines d’autres du photographe. On l’aime parce qu’il a pris Paris en noir et blanc sous toutes les coutures. Mais aussi parce qu’il a su raconter des histoires à travers un simple objectif, parce qu’il nous a émus et transportés. Aujourd’hui, on aime toujours ces photographies dont on ne se lasse pas. 

En cette rentrée littéraire, Babel, la collection poche d’Actes Sud, propose de nous plonger dans les lettres qu’il a envoyées à son ami et célèbre violoncelliste Maurice Baquet. J’attends toujours le printemps de Robert Doisneau est une lecture de plaisir pour entrer dans l’intimité des artistes. Robert Doisneau y parle photographie, évidemment, en notant ses voyages de la Belgique, à l’Espagne, en passant par le Portugal, la Sarthe et le sud de la France. On voyage avec lui, tout en lisant ses considérations et sa pensée autour de la photographie, ainsi que son art de l’observation. 

Ces vingt cinq lettres se lisent vite. Mais on peut aussi les laisser le temps de quelques jours et y revenir pour mieux les apprécier. Finalement, ce petit recueil de correspondance est une belle histoire d’amitié entre deux artistes. Ils s’aiment, se respectent, se donnent des nouvelles de leur art et de leur passion. Toujours avec humour et douceur. 

Vous voulez écrire à votre tour une carte à vos amis ? Voici quelques cartes de l’Atelier d’Albion pour égayer votre correspondance :