La Papeterie Tsubaki de Ogawa Ito (éditions Philippe Picquier), traduit par Myriam Dartois-Ako, est un roman fabuleux sur le métier d’écrivain public.
Nous sommes au Japon à Kamakura. Hatako a 25 ans, et reviens dans sa ville, où sa grand-mère vient de lui léguer sa papeterie. Mais, en plus de vendre papiers, stylos, et autres règles et gommes, la grand-mère était écrivain public. Et la jeune Hanoko hérite aussi de ce travail. Les habitués lui demandant ses services ne s’arrêtent pas de passer le pas de la porte de sa petite papeterie. Grâce à elle, nous entrons dans l’intimité des gens, dans leurs peurs et leurs problèmes les plus profonds. Chacun d’eux, pour faire appel à un écrivain public, a une histoire, un passé, une amitié à rompre ou à régler. Toutes les histoires sont belles, humaines et émouvantes.
On y apprend aussi une autre culture. Au Japon, pour faire croire à des larmes sur la lettre, il faut délayer l’encre, “signe d’une grande tristesse”. Pour les messages de condoléances, il est de coutume de choisir une enveloppe simple et non doublée, pour “éviter de redoubler le malheur”. Tout est délicat et d’une grande sensibilité.
La Papeterie Tsubaki de Ito Ogawa plaira à tous les amoureux de papeterie, d’histoire de l’écriture et de coutumes japonaises. En refermant le livre, on a envie de renouer avec cette pratique de la correspondance : réécrire des lettres et avoir le plaisir d’en recevoir (on ne va pas se mentir, c’est plus agréable de recevoir la lettre d’un ami que la facture d’EDF). Si vous aussi, ce livre vous donne l’envie d’écrire à vos amis ou votre famille, l’Atelier d’Albion vous invite à visiter ses collections de cartes postales.
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