Écrire dans les cafés pour observer, s’inspirer des gens qui nous entourent, écouter les discussions, en faire des dialogues dans un prochain roman, pour regarder les vêtements, les chaussures, les bijoux, ce qui est moderne et ce qui l’est moins, ce qui est adapté à tel personnage ou plutôt à un autre, pour apprendre à créer une bulle de concentration autour de soi et ainsi écrire partout, même quand le monde continue de vivre autour, pour écrire sans s’arrêter quand l’inspiration vient de l’observation, pour dessiner des croquis avant d’écrire, pour décrire la rue, les passants, la vie, pour décrire comme on ferait défiler une caméra, montrer ce qu’il se passe réellement dans une rue en action, plutôt que d’écrire « Léa marchait dans une rue animée », pour ancrer ses personnages dans la réalité et voir celle-ci de plus près que lorsque l’on est assis confortablement installé dans son bureau aux fenêtres cachées par un voilage et fermées pour éviter le bruit. Écrire dans les cafés pour s’aérer l’esprit, avoir une vraie table de travail si l’on n’a chez soi que la table de la salle à manger pour écrire, pour ne pas oublier que l’écrivain doit sortir pour trouver les petits détails qui formeront la singularité de ses lieux et de ses personnages, pour changer de bureau chaque jour si on le souhaite, pour sortir de ses recherches et n’emmener que son carnet d’écriture ou son traitement de texte, pour ne faire qu’écrire. Écrire dans les cafés, ça n’est pas pour tout le monde, mais si ça vous inspire, sortez, au moins une fois par semaine dans votre café préféré.
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