Écrire avec une illusion

Écrire avec une illusion. Ce que l’on peut appeler l’illusion de l’écriture est le fait d’avoir une idée en tête qui ne prend pas la forme escomptée au moment de l’écriture. Sur le papier, le roman ne ressemble pas du tout à l’idée développée juste dans la tête. L’auteur est alors perdu, lit et relit avant de recommencer. Cela peut évidemment provoquer un abattement ou un découragement. Tout ne se réalise pas toujours comme prévu. Même avec un plan, l’écrivain ne peut être certain que ce qu’il a en tête se reproduira à l’identique sur le papier. Pour contourner cet écueil, il y a deux manières. La première est d’accepter que l’idée d’origine puisse prendre une autre forme au moment de l’écriture. Ce n’est pas pour autant que le texte ne mérite pas d’exister, mais il y a une phase d’acceptation : l’écriture est un travail de longue haleine, de long terme, où une simple idée de départ peut demander des années avant de prendre la forme voulue sur le papier. Et si la forme espérée n’est pas là, il faut savoir l’accepter. La deuxième manière de contourner cette difficulté est de recommencer. Malgré tout, il faut comprendre pourquoi cette illusion a eu lieu. Souvent, c’est un manque de préparation. On se lance dans l’écriture sans savoir où on va, alors qu’un cadre est nécessaire (plan, séquençage, chapitrage, fiches de personnage, etc.). Dans ce cas, il faut reprendre le roman en cours et construire un nouveau plan, approfondir les personnages, comprendre pourquoi ils n’ont pas assez de corps, déterminer plus précisément les décors et les liens qui unissent lieux, personnages et histoire… Et vous, vous avez déjà subi cette illusion de l’écriture ? 

Et si vous vous lanciez dans l’écriture avec un nouveau carnet ? Voici quelques idées sur notre papeterie en ligne :