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Écrire, c’est prendre conscience de la solitude du métier. « Écrire, ça se fait seul. C’est entre soi et son clavier », dit Bret Easton Ellis à Augustin Trapenard dans un épisode de l’émission « 21 cm ». Pour se mettre à écrire, il faut en effet avoir une prédisposition pour la solitude. Cela ne sous-entend pas que l’écrivain est misanthrope, mais qu’il accepte tout simplement de se reculer le temps de l’écriture, avant de reprendre le chemin des rencontres avec ses lecteurs au moment de la sortie d’un livre. Pendant cette phase de travail, même si l’écrivain a l’habitude de se rendre dans des cafés pour écrire ou dans des lieux publics, la foule n’est qu’une illusion. L’écriture demande la création d’une bulle, d’une concentration intime. L’écrivain est l’un des rares travailleurs face à lui-même , face à son travail, son crayon, son carnet ou son ordinateur. On aurait presque envie de dire que personne ne peut l’aider, qu’il ne peut pas appeler le service d’à-côté pour savoir si telle phrase est bien écrite ou si telle information n’est pas erronée. Sa seule interaction possible est la potentielle phase de lecture à un ami proche (ou à l’éditeur), qui accepte de lire le manuscrit en cours de lecture. Le métier d’écrire est sans aucun doute l’un des exercices les plus solitaires qui existe. 

Référence :

  • Emission 21 cm, animée par Augustin Trapenard, sur Canal +

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