Cette semaine, le Journal d’Albion vous emmène dans les carnets de Floriane Joseph. Primo-romancière, elle a écrit son premier roman intégralement sur des carnets. Son premier roman, La Belle et la Bête, vient de paraître aux éditions Frison Roche. Entretien.
Comment utilises-tu tes carnets au quotidien ?
J’ai toujours plusieurs carnets vierges qui attendent d’être remplis. Souvent, j’utilise de très grands cahiers (taille A4) pour écrire des poèmes, des carnets un peu plus petits et avec beaucoup plus de pages pour écrire mes romans. Parfois, de petits carnets pour prendre des notes sur mes romans pendant ou juste avant l’écriture.
Les emmènes-tu partout avec toi ?
Même si je peux ne pas écrire pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, j’ai toujours un petit carnet dans mon sac au cas où une idée ou un poème me vient. Par contre, je n’emmène jamais les carnets des romans que je suis en train d’écrire : j’ai trop peur de les perdre avant d’avoir tout recopié à l’ordinateur.
Qu’aimes-tu dans ce rapport aux carnets et à l’écriture manuscrite ?
J’aime la sensation d’écrire sur le papier, j’aime avoir l’impression que les mondes s’ouvrent et prennent de la profondeur sur cette page en 2D (à l’ordinateur, il me semble que tout est enfermé dans le carré blanc de l’écran). J’aime tourner les pages et les voire se gribouiller une à une, j’aime ce tête-à-tête un peu désuet entre moi et les feuilles, les stylos qui s’abîment, se changent pendant l’aventure.
Comment es-tu venue à écrire ton premier roman, La Belle est la Bête ?
La Belle est la Bête est né de deux idées qui se sont jointes : d’abord la lecture d’un article sur des femmes défigurées à l’acide en Inde, et ensuite la réalisation que le conte de notre enfance « La Belle et la Bête » nous faisait croire qu’il s’agissait d’aimer au-delà des apparences alors que l’héroïne s’appelle Belle. Ce qui est drôle, c’est que j’étais en Angleterre quand j’ai commencé à écrire le roman, alors que je ne voulais justement rien écrire pendant ces 4 mois pour m’immerger dans la langue anglaise… Sauf que n’ai pas pu me retenir et j’ai vite réalisé qu’avec ce roman, j’écrivais plus et plus vite que tout ce que j’avais fait jusque-là ! J’ai donc dû aller racheter des carnets en vitesse car je n’en avais pas emmené assez.
Pour terminer, peux-tu nous parler du livre qui t’a donné envie d’écrire ?
Je ne suis pas certaine qu’il y ait un livre en particulier qui m’ait donné envie d’écrire, mais je me souviens que la découverte de Victor Hugo a été un moment important pour moi, d’abord à travers ses poèmes mis en BD, dans un livre que j’avais emprunté à la bibliothèque. Il faudrait que j’essaye de le retrouver, je ne sais même pas s’il est toujours édité aujourd’hui…
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