En panne d’écriture. Que se passe-t-il quand on est en panne d’écriture ? Quand la page blanche prend le dessus ? En réalité, le mythe de la page blanche n’est parfois pas réellement un trou béant, mais plutôt un trop-plein. Lorsque vous n’arrivez pas à écrire, n’est-ce pas plutôt parce que vous avez tellement à dire, tellement d’idées, tellement de références que vous ne savez pas par où commencer ? Lors de mon dernier atelier d’écriture à la Sorbonne, après plusieurs séances de travail en amont sur les personnages, les décors, le plan, j’ai lancé à mes étudiants : « C’est parti, vous pouvez commencer à écrire maintenant ! » Quelques-uns ont plongé la tête dans leur carnet. D’autres m’ont regardé avec de grands yeux. Il fallait écrire. Mais où ? Quand ? Comment ? Pourtant, depuis plusieurs semaines, ils avaient amassé plein d’informations sur les décors, les personnages, les différentes intrigues à mettre en place. Cela n’a pas empêché le trou béant du trop-plein. Comment faire pour en sortir ? Se calmer, d’abord. Puis reprendre son plan, imaginer dans sa tête son personnage principal, le décor du lieu où l’action commence, et surtout : déstresser face à la première phrase. La première phrase de la première version du manuscrit ne sera sans doute pas la première phrase du roman ou de la nouvelle, elle pourra être retravaillée plus tard. Je crois profondément que la panne est une angoisse profonde, une peur d’écrire, de ne pas réussir à reproduire ce que l’on a en tête. Mais il ne faut pas oublier une chose : plus on écrit, plus les mécanismes se forment, et le style avec. Pour éloigner la panne, il faut écrire et ne pas avoir l’angoisse de la perfection tout de suite… Écrire, écrire, écrire. Et vous, vos pannes, ce sont des pages blanches ou des trop-pleins ?
Nos ateliers d’écriture peuvent vous aider à résoudre ces pannes. Ils sont disponibles sur notre papeterie en ligne :