Sous la direction de Larry Warsh, Les Cahiers de Jean-Michel Basquiat (Princeton university Press) compilent des textes scannés des vrais cahiers de l’artiste. Tous les textes du livre sont donc écrits de sa main. Mais il est aussi possible de trouver l’édition avec la traduction de l’anglais par David Ferrière et Jeffrey Zuckerman.
Basquiat écrivait dans des cahiers lignés, avec une couverture marbrée en noir et blanc, comme la marbrure des cartons à dessin. Dans ces cahiers, on ne trouve quasiment aucun dessin, hormis quelques têtes ou couronnes. Il écrivait des sortes de poèmes, des bouts de phrases, des idées de mots à peut-être intégrer dans des toiles.
On ne va pas se mentir : il est assez difficile de décrypter — même avec la traduction — tout ce que Basquait voulait dire. Comme pour tout artiste, l’interprétation n’est qu’une manière de voir les œuvres. Seul l’artiste lui-même pourrait nous dire ce qu’il a vraiment voulu faire passer comme message. Ses textes sont parfois poétiques, parfois mystérieux. Et c’est sans doute ce mystère qui plane autour du livre qui lui donne son charme. On lit et relit en tentant d’y comprendre quelque chose. Et si on arrêtait de vouloir tout comprendre, et simplement profiter de la poésie et du délire de l’artiste ?
Pour écrire vos propres compositions, comme dans les Cahiers de Jean-Michel Basquiat, l’Atelier d’Albion vous invite à visiter sa boutique en ligne et toute sa gamme de carnets.