You are currently viewing Carnets de thèse de Tiphaine Rivière

On connaît tous quelqu’un dans notre entourage qui se lance dans le parcours du combattant de la thèse. En science, en littérature, en histoire ou en physique, le combat est le même. Réussir à travailler sur un sujet bien précis (sur lequel personne n’a encore travaillé… c’est mieux). Tiphaine Rivière en fait partie. Elle aussi s’est lancée dans la thèse et raconte cette vie monacale coincée entre son copain et ses bouquins. Entre la BNF, a bibliothèque de l’université et le fauteuil de son appartement. Carnets de thèse (Seuil) de Tiphaine Rivière nous parle des sueurs nocturnes, du directeur de thèse qui n’en peut plus des mails à rallonge.

Elle met aussi en avant cette phrase si bienveillante et violente à la fois : “Alors, ça en est où la thèse ?” Un thésard ne sait jamais où “ça en est sa thèse”. Parce qu’il cherche perpétuellement (parfois, sans savoir ce qu’il cherche précisément). Et parce qu’une thèse, même en se limitant, est infinie. Et que jusqu’à la dernière minute, l’envie est bien présente de rajouter cette idée si intéressante (alors qu’on a déjà 500 pages à relire et corriger).

Ce roman graphique est drôle, enlevé, très réaliste (la créatrice de l’Atelier d’Albion, Myriam Thibault, s’est aussi lancée dans une thèse, et approuve l’entièreté du Carnets de thèse de Tiphaine Rivière).

Vous êtes étudiants en licence, en master, ou thésard ? Alors, dans ce cas, l’Atelier d’Albion vous invite à découvrir toute sa gamme de carnets pour égayer un peu les bancs de la fac, et pourquoi pas trouver votre carnet de thèse…